Le musée d'Art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole héberge plus de 20 000 œuvres dont 1 500 pièces design. Construit par l'architecte Didier Guichard, il a été inauguré[2] à l'entrée nord de la ville de Saint-Étienne, sur la commune de Saint-Priest-en-Jarez (Loire), le .
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Type |
musée intercommunal |
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Ouverture | |
Surface |
3000 m2 de surface d'exposition |
Visiteurs par an |
53 750 (2015) 56 690 (2016) 66 540 (2017)[1] 60 660 (2018) 62 230 (2019) 28 360 (2020 - COVID19) 29 206 (2021 - COVID19) |
Site web |
Collections |
Art moderne Art contemporain Design Photographie Art ancien |
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Nombre d'objets |
20 000 |
Adresse | |
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Coordonnées |
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Il a été dirigé de 1987 à 1998 par Bernard Ceysson, puis jusqu'en 2003 par Jacques Beauffet. De à , Lorand Hegyi est le directeur général[3]. Martine Dancer assure l'intérim à partir de jusqu'à l'arrivée d'Aurélie Voltz le [4].
Le musée d'Art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole détient l'une des plus importantes collections en France d'œuvres du XIXe au XXIe siècle[réf. nécessaire] et offre l'un des plus riches panoramas[passage promotionnel] de la création artistique internationale du XXe siècle (peinture, sculpture, photographie, design).
Issu des collections du musée d'Art et d'Industrie puis du musée d'Art moderne de la ville de Saint-Étienne créé en 1987, le musée a fait l'objet, au , d'un transfert à la communauté d'agglomération, Saint-Étienne Métropole, dont il dépend désormais[5].
La collection constituée et systématiquement enrichie depuis 1947, est l'une des rares[passage promotionnel] qui, du début du siècle aux tendances les plus récentes, soit capable de témoigner de ce qu'a été, dans sa complexité, le développement de l'art occidental à l'ère industrielle.
L'ouverture, à partir de la fin des années 1980, à de nouveaux domaines de collection consacrés au design et à la photographie font même du musée d'Art moderne de Saint-Étienne Métropole l'un des seuls[passage promotionnel], avec le musée national d'Art moderne, à pouvoir rendre compte de la création plastique au XXe siècle dans toute son étendue et sa diversité.
La collection fait l'objet de nombreux prêts (plus de six cents par an)[réf. nécessaire] et d'expositions hors les murs en France et à l'étranger. Elle est exposée par thématique et par roulement dans certaines salles du musée :
Monumental ? (2011-2012) ; Le cortège de l'art (2012-2013) ; USart (2014) ; Arte povera (2015) ; Archéologie du présent (2016-2017) ; Considérer le monde (2017-2018) pour les 30 ans du Musée ; Vingt-quatre heures de la vie d'une femme[6] (2018-2019) ; Maurice Allemand, Ou comment l'art moderne vint à Saint-Étienne (1947-1966)[7] (2019-2020) ; Déjà-vu. Le design dans notre quotidien[8] (2020-2021) ; Double Je. Donation Durand-Dessert & Collections MAMC+ (2021-2022).
La plus grande partie des espaces du bâtiment construit par Didier Guichard en 1987 accueille des expositions temporaires d'art contemporain.
Ces dernières années de grands noms de la création contemporaine internationale ont été présentés, certains pour la première fois en France[réf. nécessaire] :
Gilbert et George (2005), Yan Pei-Ming (2006), Roman Opalka (2006), le collectif Zéro (2006), Georg Baselitz (2007), Orlan (2007), Zeng Fanzhi (2007), Sean Scully (2008), Antony Gormley (2008), Mario Schifano (2009), Richard Nonas (2010), Dennis Oppenheim (2011), Tony Cragg (2013), Peter Halley (2014), Yannis Kounellis (2014), Jonathan Lasker (2015), Giovanni Anselmo (2015), Jacques Villeglé (2016), Anne et Patrick Poirier (2016), Jaume Plensa (2017), Anish Kapoor en 2017 pour les 30 ans du Musée, Jean-Michel Othoniel (2018), Valérie Jouve (2018), Pierre Buraglio (2019), Robert Morris (2020), Hassan Sharif (2021), Lionel Sabatté (2021), Thea Djordjadze (2022) ou encore Thomas Ruff (2022).
Le musée propose régulièrement une grande exposition[passage promotionnel] collective thématique qui rassemble plusieurs dizaines d'artistes du monde entier : Settlements (2004) ; Domicile (2005) ; Micro-Narratives (2008) ; Fragile (2009) ; Îles jamais trouvées (2010) ; Passages (Fondation Volume!) (2015) ; Intrigantes incertitudes (2016) ; POPCORN - Art, design et cinéma (2017) ; Entrare Nell'Opera (2019-2020) ; L'Énigme autodidacte (2021-2022) ; Globalisto. Une philosophie en mouvement[9] (2022).
À l'occasion de la Biennale internationale du design de Saint-Étienne, le Musée propose une exposition en lien avec la thématique de la Biennale : Charlotte Perriand et le Japon (2013)[réf. souhaitée], Lee Bul (2015)[réf. souhaitée], POPCORN-Art, design et cinéma (2017)[réf. souhaitée], Design et merveilleux[10] (2019), Globalisto, une philosophie en mouvement (2022).
Les collections du musée contiennent des œuvres de nombreux artistes et designers tels que :
Le musée possède aussi des peintures plus anciennes, qui ne sont pas exposées sur le site, en particulier de Louis Bréa[11], Charles Le Brun (dont L'Entrée du Christ à Jérusalem[12]), Nicolaes Berchem[13], Willem Claeszoon Heda[14], Otto Marseus van Schrieck (dont Fleurs, serpents et papillons[15]), Antonio Zanchi[16], Sebastiano Ricci (Abraham et les trois anges[17]), Jean-Baptiste Marie Pierre[18], Charles Natoire[19], Théodore Géricault[20], Gustave Courbet[21], Hippolyte Flandrin (Polytès fils de Priam observant les mouvements des Grecs vers Troie[22]), Alexandre Séon (dont Petite marine aux roches rouges[23]), Claude Monet (un tableau de la série des Nymphéas[24]) ou Armand Guillaumin (Le Pin parasol, Le Brusc, environs de Toulon[25]).
Parmi les sculptures, se trouvent des œuvres de Jean-Baptiste Carpeaux (dont Suzanne surprise[26]), Jean-Marie Bonnassieux (dont La Mort de Socrate[27]), Auguste Rodin[28] et Antoine-Louis Barye (dont Lion au serpent[29]).
2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 |
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55 049 | 54 808 | 50 468 | 53 898 | 46 523 | 48 893 | 53 554 | 54 383 | 72 411 | 54 665 | 53 750 | 56 690 | 66 540 | 60 660 | 62 235 | 28 360 | 29 206 |