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Le musée de Picardie est un musée d'art et d'archéologie situé à Amiens, en France. Il regroupe de riches collections qui vont de la Préhistoire au XXe siècle, notamment en archéologie et en peinture. Il a reçu le label « musée de France »[2]

Musée de Picardie
Façade du musée de Picardie.
Informations générales
Type
Musée d'art et d'archéologie
Ouverture
1869
Visiteurs par an
30 856 (2016)[1]
Site web
Collections
Collections
Antiquités préhistoriques, égyptiennes, grecques, étrusques et gallo-romaines,
Arts du Moyen Âge,
Peintures du XVe siècle au XXe siècle,
Sculptures du XVIIe siècle au XXe siècle.
Label
Bâtiment
Protection
 Classé MH (2012) en totalité
Localisation
Pays
France
Province
Picardie
Région
Hauts-de-France
Département
Somme
Commune
Adresse
48, rue de la République
Amiens 80000
Coordonnées
49° 53′ 26″ N, 2° 17′ 47″ E
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : France

Historique



Du cabinet de curiosité au musée


Au début du XVIIIe siècle, Étienne de Fay créa, à l'abbaye Saint-Jean-des-Prémontrés d'Amiens, un cabinet d'antiquités et de curiosités composé d'une collection d'objets hétéroclites parmi lesquels, seize tableaux du XVIIe siècle, une statue de la Vierge en albâtre du XVe siècle, un plat de Bernard Palissy, des pièces de numismatique, des céramiques, des instruments d'astronomie...

En 1786, le vicomte de Breteuil adressa au roi une lettre demandant la création d'un musée à Amiens. La Révolution française mit provisoirement un terme à ce projet.

En 1802, 85 tableaux et gravures furent déposés à la Malmaison, pour former le « musée de la Bourse ». Au moment de la signature de la paix d'Amiens, l'État fit déposer à l'hôtel de ville d'Amiens une vingtaine de tableaux provenant du château de Versailles parmi lesquels, les quatre Chasses en pays exotiques de Carle van Loo et de François Boucher. Toutes ces œuvres furent laissées à Amiens après la signature du traité.

En 1828, fut inauguré le musée de la Salle de la Bourse, dont les collections étaient composées - pour l'essentiel - de statues à l'antique. Parallèlement, en 1835, fut fondée la Société des amis des arts du département de la Somme et en 1836 la Société d'archéologie de la Somme devenue, en 1839, la Société des antiquaires de Picardie qui, outre d'effectuer des recherches archéologiques et historiques, se donnait pour mission de créer un musée à Amiens[3].


Fondation du musée


La Société des antiquaires de Picardie fut reconnue d'utilité publique le 8 juillet 1851. Grâce à son action militante, les objets d'art et d'archéologie récoltés depuis des décennies purent être désormais conservés et exposés dans un musée digne de ce nom. En 1852, elle fut autorisée par Napoléon III à organiser une loterie pour financer les travaux de construction du musée et l'État lui attribua la propriété du terrain de l'ancien arsenal d'Amiens en 1854.

Le « musée Napoléon » était né. En 1869, il fut cédé à la ville par la Société des antiquaires de Picardie et prit le nom de Musée de Picardie, en 1875[4].


Un bâtiment innovant


Le bâtiment actuel du musée a été construit entre 1855 et 1867 sur les plans de l'architecte Henri Parent qui prit modèle sur l'agrandissement contemporain du palais du Louvre de Napoléon III. Véritable palais, le bâtiment a été spécifiquement conçu - une véritable innovation à l'époque - pour être un musée accueillant les collections régionales d'antiquités et des œuvres d'art. C'est aussi un bâtiment à la gloire de la Picardie et ses hommes illustres. L'architecte Arthur Diet succéda à Henri Parent et conçut la décoration extérieure et intérieure du musée dans ses grandes lignes.

Le bâtiment est construit autour d'une cour centrale autour de laquelle se distribuent les différentes salles. L'aile de la façade principale est composée d'un pavillon central coiffé d'un dôme, de deux ailes terminées par deux pavillons d'angle en saillie.

Il est le premier bâtiment construit en France pour être spécifiquement un musée des Beaux-Arts et servit de modèle pour d'autres villes[5].


Une décoration extérieure et intérieure soignée


Une majestueuse grille d'entrée donne accès à la cour d'honneur devant le bâtiment. Deux bassins de part et d'autre de l'allée principale sont ornés d'une fontaine sous forme de griffon ailé, œuvres de Eugène-Louis Lequesne.

Sur les six médaillons de la façade ont été sculptés, par les frères Duthoit, les portraits des hommes ou femme illustres de la Picardie : Antoine Parmentier, Jean de La Fontaine, Robert de Luzarches, Dom Bouquet, Jeanne Hachette...

Eugène-Louis Lequesne est l'auteur de deux statues en pied, L’Industrie et La Sculpture encadrant le troisième niveau du pavillon central.

Le vestibule donne accès aux salles d'archéologie au sous-sol, à la chapelle décorée par Cauchemont sur les dessins d'Arthur-Stanislas Diet, aux salles de sculptures, au grand salon qui accueille les peintures de grand et très grand formats et au grand escalier qui mène au premier étage.

La rotonde de l'Empereur ou salon du dôme, à l'étage, est la salle la plus richement décorée du musée. Le plafond est orné de peintures de Félix-Joseph Barrias représentant La France couronnant les gloires littéraires, artistiques, militaires et scientifiques de la Picardie : Jean de La Fontaine, Jean Racine, Jean-Baptiste Gresset pour la littérature ; Robert de Luzarches, Maurice-Quentin de La Tour, Jean-François Lesueur pour les arts ; Philippe de Beaumanoir, Charles du Cange, Jean-Baptiste Delambre pour les sciences ; Jeanne Hachette, Pierre l'Ermite, le maréchal Serrurier pour les gloires militaires. Les chapiteaux furent sculptés par les frères Duthoit, les huit victoires ailées sont dues à Eugène-Louis Lequesne.

De part et d'autre du dôme, la galerie est décorée de peintures murales marouflées de Pierre Puvis de Chavannes complétées par un décor peint par Camille-Auguste Gastine et Charles Chauvin.

Les pavillons d'angles ont été décorés par les peintres Charles Borély, Charles Crauk, Auguste Ferragu et Le Tellier.

Sur le plafond peint du grand salon, les médaillons furent sculptés par Albert Roze[6]

Le musée de Picardie dans sa totalité est protégé au titre des monuments historiques : classement par arrêté du 21 mai 2012[5].


Agrandissements du musée


Des les années 1870 se pose la question de l'agrandissement des locaux afin d'exposer les nouvelles acquisitions du musée. L'architecte amiénois Émile Ricquier entreprend un agrandissement substantiel du musée. Les ailes latérales sont agrandies par la suppression des murs de façade donnant sur la cour intérieure et la construction de robustes colonnes en fonte pour soutenir l'édifice. La cour centrale est couverte pour donner naissance au grand salon actuel, inauguré en 1890.

En 1902, une maison de l'ancien marché de Lanselles, datant de 1609, est remontée dans le parc à l'arrière du musée[7]. En 1929, le musée est agrandi par la construction du pavillon Maignan pour abriter les collections que le peintre Albert Maignan a léguées au musée, complétées par la donation de son épouse Louise Larivière.

À partir de 1981, des travaux de rénovation permettent d'installer les collections préhistoriques et antiques dans les anciennes caves à charbon du musée. Des décors peints d'origine sont rénovés dans certaines salles. En 1985, la rénovation intérieure inclut la mise en valeur des décors peints d’origine. En écho, la commande est passée en 1989 à Sol LeWitt d’un Wall drawing pour la rotonde ouest du rez-de-chaussée.

En 2011, un concours est organisé pour la rénovation du premier étage et de l'accès du public. Après une longue période d'études, les lauréates Catherine Frenak et Béatrice Jullien et l'architecte du patrimoine Jennifer Didelon mènent à bien le projet à partir de 2016, le musée subit d'importants travaux de rénovation, de restructuration et d'agrandissement. L'accès au musée ne se fait plus par la façade monumentale mais par le pavillon Maignan. La réouverture du musée a lieu le [8].


Conservateurs et directeurs du musée



Collections



Collections archéologiques


Au regard des collections égyptiennes et grecques issues du legs du peintre Albert Maignan, l'essentiel des collections archéologiques, situées au sous-sol, est constitué d’artefacts mis au jour lors de fouilles archéologiques effectuées dans le département de la Somme.


Antiquités préhistoriques et protohistoriques

Bifaces de Saint-Acheul.
Bifaces de Saint-Acheul.

Les collections préhistoriques proviennent de fouilles effectuées à Amiens et dans le département de la Somme aux XIXe, XXe et XXIe siècles :

Vase de Belloy-sur-Somme.
Vase de Belloy-sur-Somme.

Antiquités égyptiennes

Riche de 400 pièces environ, dont seulement 257 exposées, la collection égyptienne du musée de Picardie provient essentiellement du legs du peintre Albert Maignan et de dépôts de l'État provenant, entre autres, de la collection Campana, parmi lesquelles :

Statuette de Ptah-Sokar-Osiris
Statuette de Ptah-Sokar-Osiris

Antiquités grecques

La collection d'antiquités grecques du musée de Picardie provient essentiellement du don, en 1849, de Théodose de Lagrené (236 objets) et du legs du peintre Albert Maignan :

Kouros.
Kouros.

Antiquités romaines

Le musée possède deux fragments de peinture murale romaine, provenant de la villa de Publius Fannius Synistor à Boscoreale, ville romaine près de Pompéi, détruite, elle aussi, par l’éruption du Vésuve en 79.


Antiquités gallo-romaines

Les collections gallo-romaines montrent des objets provenant de fouilles réalisées à Amiens et dans le département de la Somme au XIXe siècle et surtout lors de la reconstruction de la ville après la Seconde Guerre mondiale. Les travaux d'urbanisme contemporains mettent régulièrement au jour de nouveaux objets et vestiges lors de fouilles d'archéologie préventive. Les collections exposées au Musée retracent les étapes de la romanisation de la région du Ier au Ve siècle :

Priape.
Priape.
Stèle funéraire (IIe siècle).
Stèle funéraire (IIe siècle).

Antiquités mérovingiennes

L'essentiel des collections mérovingiennes est constitué d'objets mis au jour lors de fouilles archéologiques de sauvetage précédant des travaux d'urbanisme ou routier, à Amiens et dans le département de la Somme. Ce sont surtout des objets funéraires :

Objets funéraires d'une tombe féminine mérovingienne.
Objets funéraires d'une tombe féminine mérovingienne.

De la période mérovingienne, le musée conserve également :


Collections médiévales


La collection d'œuvres médiévales du musée comprend un ensemble de sculptures et d'objets liturgiques :


Sculpture médiévale

Lion de saint Marc (XIIe siècle)
Lion de saint Marc (XIIe siècle)
La Légende de saint Nicolas, Le Châtiment du débiteur (XVe siècle)
La Légende de saint Nicolas, Le Châtiment du débiteur (XVe siècle)
Retable de Méharicourt
Retable de Méharicourt

Objets liturgiques

Croix reliquaire (première moitié du XIIIe siècle)
Croix reliquaire (première moitié du XIIIe siècle)

Éléments de décor


Collections de peinture


Pierre Puvis de Chavannes, Le Travail, 1863.
Pierre Puvis de Chavannes, Le Travail, 1863.

Cette section renferme, en outre, des peintures françaises et étrangères depuis le XVe siècle jusqu'au XXe siècle :


Tableaux de la confrérie du Puy Notre-Dame

Les douze tableaux de la Confrérie du Puy Notre-Dame d'Amiens (huiles sur panneaux de bois) provenant de la cathédrale d'Amiens, rescapés de la dispersion ou de la destruction, au XVIIIe siècle, des œuvres créées depuis le Moyen Age, sont un des rares témoignages de l'art primitif du Nord de la France du XIVe au début du XVIIe siècle. Les cadres de cinq de ces tableaux ayant gardés des traces de polychromie, sont un chef d’œuvre de sculpture gothique flamboyante. Le dernier tableau qui nous est parvenu date de 1666.

Pré ministrant pasture salutaire (1520)
Pré ministrant pasture salutaire (1520)

Peinture italienne

Giovanni Martinelli, Suzanne et les Vieillards
Giovanni Martinelli, Suzanne et les Vieillards
El Greco, Portrait d'homme, vers 1600
El Greco, Portrait d'homme, vers 1600

Peinture espagnole


Peinture flamande

Cornelis de Vos : Joueurs et courtisanes sous une tente
Cornelis de Vos : Joueurs et courtisanes sous une tente

Peinture hollandaise

Portrait d'une petite fille en bergère de J.B. Weenix
Portrait d'une petite fille en bergère de J.B. Weenix

Peinture française

XVIIe siècle
Hyacinthe Rigaud, Le Prévôt et les Échevins de la ville de Paris délibérant d’une fête en l’honneur du dîner de Louis XIV à l’hôtel de ville après sa guérison en 1689
Hyacinthe Rigaud, Le Prévôt et les Échevins de la ville de Paris délibérant d’une fête en l’honneur du dîner de Louis XIV à l’hôtel de ville après sa guérison en 1689
XVIIIIe siècle

La collection de peinture du XVIIIe siècle se compose, notamment, de la série des Chasses exotiques ou Chasses en pays étrangers commandée par Louis XV entre 1735 et 1739 pour la petite galerie de ses petits appartements du château de Versailles. Elles furent apportées à Amiens, en 1802, pour décorer la salle du Congrès à l'Hôtel de ville au moment de la signature de la paix d'Amiens entre la France et le Royaume-Uni. Sur décision du gouvernement, les tableaux restèrent à Amiens et sont exposées au musée depuis son ouverture.

Maurice Quentin de La Tour, Autoportrait au jabot de dentelle, vers 1751
Maurice Quentin de La Tour, Autoportrait au jabot de dentelle, vers 1751
Charles André van Loo, La Chasse à l'ours
Charles André van Loo, La Chasse à l'ours
XIXe siècle
Alexandre Colin : Le Cid, après son duel avec le comte de Gormas et son père (1869)
Alexandre Colin : Le Cid, après son duel avec le comte de Gormas et son père (1869)
Jules Lefebvre, Lady Godiva
Jules Lefebvre, Lady Godiva
Albert Maignan, L'Insulte aux prisonniers Episode de la croisade contre les Albigeois en 1211.
Albert Maignan, L'Insulte aux prisonniers Episode de la croisade contre les Albigeois en 1211.
Albert Maignan, Les Voix du tocsin (1888).
Albert Maignan, Les Voix du tocsin (1888).
Pro Patria Ludus par Pierre Puvis de Chavannes (1882)
Pro Patria Ludus par Pierre Puvis de Chavannes (1882)

Sculpture



XVIIe siècle


XVIIIe siècle


XIXe siècle

Archimède par Théophile Caudron (1836)
Archimède par Théophile Caudron (1836)
Auguste Clésinger, Léda et le Cygne
Auguste Clésinger, Léda et le Cygne
Corybante étouffant les cris de Jupiter enfant par Léon Cugnot (1867)
Corybante étouffant les cris de Jupiter enfant par Léon Cugnot (1867)
Salem, nègre du Soudan de Paul Loiseau-Rousseau
Salem, nègre du Soudan de Paul Loiseau-Rousseau
Jules Roulleau, Léda et le Cygne
Jules Roulleau, Léda et le Cygne

XXe siècle


Artistes régionaux



Peintres

Francis Tattegrain, Les Deuillants à Etaples
Francis Tattegrain, Les Deuillants à Etaples

Sculpteurs

Les sculpteurs picards sont représentées par les œuvres suivantes :

Georges Tattegrain, Buste d'un ouvrier menuisier
Georges Tattegrain, Buste d'un ouvrier menuisier
Résurrection par Albert Roze
Résurrection par Albert Roze

Robert de Luzarches ; Renaud de Cormont ; Jehan Turpin ; Nicolas Blasset ; Claude Mellan ; François de Poilly ; Jean Rousseau ; Jean-Baptiste Carpentier ; Maurice Quentin de La Tour ; Théophile Caudron ; Puvis de Chavannes et Edmond Duthoit, .


Art du XXe siècle



Collections de dessins


Le musée de Picardie possède un fonds de dessins des frères Aimé et Louis Duthoit provenant des donations de 1912 et 1982. Ce fonds constitue un ensemble unique en France qui témoigne des pratiques artistiques du XIXe siècle et ces dessins sont souvent la seule représentation connue de monuments d’Amiens et de la Picardie aujourd'hui disparus. Cette collection a été partiellement détruite au printemps 1918 lors des bombardements qu'a subis la ville d'Amiens et qui ont touché le musée.

Les dessins provenant du legs d'Albert Maignan et de celui de sa veuve, Étiennette Larivière, sont également conservés au musée.


Galerie d'œuvres



Fréquentation


Chiffres de fréquentation 2001-2018[1]
Année Entrées gratuites Entrées payantes Total
2001 29 609 23 206 52 815
2002 24 402 24 808 49 210
2003 32 661 24 306 56 967
2004 34 137 14 287 48 424
2005 35 180 15 287 50 467
2006 11 205 45 319 56 524
2007 34 009 12 502 46 511
2008 35 938 9 553 45 491
2009 12 053 908 12 961
2010 31 702 8 620 40 322
2011 25 860 5 944 31 804
2012 31 443 4 531 35 974
2013 29 002 6 015 35 017
2014 35 819 6 706 42 525
2015 30 149 7 415 37 564
2016 24 808 6 048 30 856
2017 7 747 3 207 10 954
2018 0 1 776 1 776

Musée d'art local et d'histoire régionale (hôtel de Berny)


Article détaillé : Musée de l'Hôtel de Berny.

Situé près de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens, l'hôtel de Berny est une annexe du musée de Picardie. Son premier étage est réservé à l'évocation des quelques-unes des plus importantes personnalités amiénoises.

Des meubles de style Louis XVI, ainsi qu'un ensemble d'objets d'art du XVIIe siècle au XVIIIe siècle (tapisseries, céramiques, etc.) composent l'exposition permanente.


Notes et références



Notes



    Références


    1. « Fréquentation des Musées de France », sur data.culture.gouv.fr (consulté le )
    2. Notice no M0812, base Muséofile, ministère français de la Culture
    3. Robert Richard, Le Musée de Picardie, Amiens, Société des antiquaires de Picardie, 1958 p. 3 à 7
    4. Robert Richard, Le Musée de Picardie, Amiens, Société des antiquaires de Picardie, 1958 p. 9
    5. http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00116077
    6. Xavier Bailly et Jean-Bernard Dupont (sous la direction de), Histoire d'une ville : Amiens, Amiens, SCEREN (CNDP-CRDP), 2013.
    7. Robert Richard, Le Musée de Picardie, Amiens, Société des antiquaires de Picardie, 1958 p. 26
    8. « Arts : à Amiens, le doyen des musées fait peau neuve »,
    9. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/08120002573?listResPage=14&mainSearch=%22Mus%C3%A9e%20de%20Picardie%20Amiens%22&resPage=14&last_view=%22list%22&idQuery=%227323c7-0ad7-5ac-0e25-04e47e182c38%22
    10. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/08120002579?listResPage=43&mainSearch=%22Mus%C3%A9e%20de%20Picardie%20Amiens%22&resPage=43&last_view=%22list%22&idQuery=%2261283b-5ce0-fc8-d361-baea24d72e3%22
    11. Source : Léon Riotor, Puvis de Chavannes, Librairie Larousse, (1914)
    12. « Jean-Honoré Fragonard, "Le Berceau" », sur amiens.fr (consulté le )
    13. « CONCORDIA ET BELLUM », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
    14. « AMIENS », sur blogspot.com (consulté le ).
    15. http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/arcade_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=AR010229
    16. http://www.blue-waide.eu/fr/partenaires/musee-de-picardie/
    17. Voir sur le site d'Amiens.

    Voir aussi



    Bibliographie



    Filmographie



    Liens internes


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    Liens externes



    На других языках


    [en] Musée de Picardie

    The Musée de Picardie is the main museum of Amiens and Picardy, in France. It is located at 48, rue de la République, Amiens. Its collections include artifacts ranging from prehistory to the 19th century, and form one of the largest regional museums in France.

    [es] Museo de Picardía

    El Museo de Picardía (Musée de Picardie) es un museo situado en Amiens (región de Picardía, Francia).
    - [fr] Musée de Picardie

    [it] Museo di Piccardia

    Il Museo di Piccardia (in francese: Musée de Picardie) è il principale museo di Amiens e della Piccardia, in Francia. Si trova in 48, rue de la République ad Amiens. Le sue collezioni si estendono dalla preistoria al XIX secolo.



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